Mon ex-GPZ400

Ma GPZ400F2 était le dernier modèle 4 cylindres Kawasaki à air et 2 soupapes par cylindre. Elle est sortie en 1985 et donnait un dernier tour de vis au petit multicylindre, dont les origines remontaient à la Z500 de 1979
,  proposée aussi en 400cc en 1980 pour répondre au (stupide) permis moto A2 de l’époque valable jusqu’à 400cc. Je l’ai achetée en 2008 et avais à ce moment-là déjà une Hornet 600 (modèle 2004) et une NX250 (1991). Pourquoi l’avoir achetée ? Sans doute pour me rapprocher des motos qui avaient marqué ma jeunesse… Elle développait 54cv à 11500trm (quand même !) et était donnée pour un poids à vide de 175kg (la mienne):
ou 179kg (avec une tête de fourche):
 La suspension arrière « monotrack » (précharge réglable avec un pommeau), les 3 freins à disque et la suspension avant avec réglage anti-plongée pneumatique, plus un tableau de bord assez riche (jauge à essence) en faisaient une petite cylindrée assez bien équipée à son époque.
La mienne était « parfaite » au niveau moteur (souplesse époustouflante de 2000 à 12000trm, bonne poussée au-dessus de 8000trm, bonne vitesse de croisière -120-140km/h- et de pointe -180kmH/h, si on n’avait peur de rien…). Mais elle avait un souci au niveau de la partie cycle : au-delà de 120km/h commençaient des oscillations qui devenaient gênantes vers 140km/h, puis carrément flippantes… Changement de pneus et nouveaux réglages de suspension n’y changeaient rien. Mais le fait de porter une passager(ère) améliorait bien les choses (?). Le confort était satisfaisant et la consommation assez stable : toujours entre 4,7 et 5,8L aux 100km (comparable à celle de la Honda CB400Four de 1975 que j’ai aujourd’hui). Hormis ce problème de tenue de route, un détail m’avait gêné pendant des mois : si la moto restait sans rouler plus de 2 ou 3 semaines, la batterie se déchargeait. Bien sûr, une nuit en charge ou un bon coup de poussette réglaient l’affaire… Jusqu’au jour où les presque 200kg tous pleins faits de la machine eurent raison de mes 57kg et nous finîmes tous les deux par terre. Je changeai la batterie, mais… le problème restait le même (?!) J’envisageai alors l’adaptation d’un kit de démarrage par kick. Aucune Z400/500/550 à 4 cylindres n’avait eu de kick (je pense aux échanges entre Christophe (Nanook) et TUTUR (Gilbart) ces derniers jours). Alors, par hasard, je trouve un moteur de Z650 (4 cylindres de 1977) et demande un devis à mon sympathique concessionnaire Kawasaki de Cholet (disparu aujourd’hui) de me chiffrer l’adaptation : modification des carters, arbres, pignons… minimum 600 euros, si les choses ne se compliquent pas. Non, merci !  Commença alors une recherche de la panne : circuit de charge (alternateur-redresseur-régulateur : bons). Fuite de courant contact coupé : pas bon ! C’était un fil de masse qui alimentait des fonctions du tableau de bord le coupable. La perte était faible (quelques milliampères) mais sur 10 ou 20 jours le mal était fait. Une mise à la masse « après contact » régla l’affaire définitivement.


La moto, avec une nouvelle peinture et des autocollants faits à l’identique, plus une selle neuve et un pare-brise, me combla durant presque 3 ans (hormis les oscillations à partir de 120/130km/h). Puis, un jour, je vis une certaine Honda CB350 type K4 de 1972 qui me fit craquer… et me décida vendre la loyale petite GPZ.

à l'époque ,bonne ou mauvaise les motos avait toute leur petit caractère , aujourd'hui elle ne font que répondre non pas à un usage mais à des données marketing et d'image, c'est marrant mais hier au moto club on parlé de ces petites cylindrées une collection de 250 me tente bien donc si il y a des 250 qui trainent je suis preneur ,j'aimerai bien mettre la main sur un 250 kawa bicylindre,mais avec le nombre de couillon qui on mis ça à la mode café racer sans jamais les terminer ça va être dur

En fait, plus que du dribble de la roue arrière, c'était des ondulations lentes de la moto toute entière, qui s'estompaient en coupant les gaz. Ce n'était pas des guidonnages ou du "shimmy". Difficile à expliquer 8 ans plus tard, mais la sensation désagréable reste dans le cerveau. après, on m'a dit que ça pouvait être du jeu dans le bras oscillant ou du serrage de la colonne de direction; va savoir... mais ce n'était pas rassurant. Le fait qu'avec les 50kg de ma passagère tout allait mieux reste aussi une énigme!
Amicalement, Julian

cette danse du ventre sur ce genre de moto était souvent du à une mauvaise coordination entre la fourche et les amorto,la preuve dès que tu avais quelqu'un derrière le phénomène disparaissé ,j'ai eu le même problème avec mon 250 ,j'ai mit l'amorto de mon ancienne qui lui avait était modifié et ça marche de suite beaucoup mieux